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Dictateurstop

1 novembre 2005

Dictateurs africains Out

Pour un développement véritable de l'Afrique, Dictateurs et présidents auto proclamés dégagez!!!dégagez

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1 novembre 2005

Dictateurs d'Afrique: Plus d'un siècle de pouvoir

Dictateurs d'Afrique: Plus d'un siècle de pouvoir
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Le Messager, 01-11-2005

Rubrique: Afrique


Le Messager (Douala)

Paul Biya (Cameroun), Omar Bongo (Gabon), Obiang Nguema (Guinée Equatoriale), Idriss Deby (Tchad), Sassou Nguesso (Congo) : à eux tout seuls, ils totalisent plus de cent ans au pouvoir.

Apparemment rien ne semble devoir les éloigner du pouvoir dans un avenir proche. N'ont-ils pas fini par terrasser leurs opposants à coups de blessures ou par voie de corruption ?

L'ancienne puissance coloniale elle-même ne mange-t-elle pas dans leurs mains ?

Nombreux sont, pourtant, ceux de leurs compatriotes qui souhaitent leur disparition, que ce soit sous une forme naturelle (maladie) ou sous une forme criminelle (meurtre, assassinat). Et pour deux ou trois d'entre eux, cette mort naturelle n'est pas loin, en effet.

Nos cinq satrapes règnent sur des entités territoriales qui ne constituent point des Etats dans le sens moderne de ce terme. Certes, en exhibent-elles ici et là quelques attributs apparents. Mais quelle différence entre ce bric-à-brac et ce qui, de nos jours, fait la substance réelle des Etats. Les entités en question sont, en réalité, un mélange de traits propres aux royaumes et chefferies africains pré-coloniaux, quelques aspects hérités des formes coloniales de sujétion, et un vernis des répertoires et idiomes de gouvernement tirés des codes contemporains.

A plusieurs égards, l'Afrique centrale représente le véritable coeur des ténèbres du continent africain. Aucune autre région du globe ne concentre, en un espace aussi restreint, autant de pouvoirs surannés. Comme le suggérait autrefois l'écrivain Joseph Conrad, ici plus qu'ailleurs, bêtise et violence les plus effrontées se sont données rendez-vous. C'est ainsi, qu'il s'agisse de l'aménagement de la vie, de la production des biens, ou de la mise en culture de la société.

En plus de cent ans à la tête de leurs Etats respectifs, nos cinq satrapes ont montré sous quels visages pouvait se cacher la force anéantissante du pouvoir. Et les résultats sont là. Aujourd'hui, dans toute la région, la vie est plus brève que sous la colonisation. Tout le monde se méfie de tout le monde et doit se protéger d'autrui. Ils ont tous peur de mourir.

Car, ici, de fait, l'autorité du pouvoir se fonde sur la peur de la mort. L'autocrate a peur de mourir. Alors, de manière préventive, il tue tous ceux qu'il soupçonne d'attenter à son pouvoir. Blesser et donner la mort deviennent une condition de sa survie.

Ceux qui bénéficieraient à le faire disparaître ont eux aussi peur de mourir. Pour se protéger, ils font tout pour sacrifier la vie des autres à la place de la leur, dans l'espoir qu'ainsi, ils seront épargnés.

Tel est le socle sur lequel repose la culture politique des sociétés de l'Afrique centrale. C'est en très grande partie cette culture qui explique le blocage de leurs systèmes politiques.

L'Afrique centrale dispose de bien plus de ressources que bien d'autres parties du continent. Son potentiel hydrographique est énorme. Elle est riche en forets. Sa diversité écologique est légendaire. A elle toute seule, elle pourrait nourrir les deux tiers de l'Afrique. Ses sols pourraient soutenir un secteur agricole industriel fort varié. Elle regorge de toutes sortes de ressources minérales - le pétrole compris. Elle n'est pas surpeuplée, mais elle dispose, dans l'ensemble, d'une classe de gens relativement bien éduqués.

Qu'elle ne constitue une région dans le sens plein du terme que sur le papier ne relève pas du hasard. Sur le plan historico-géographique, cette partie du continent a toujours été traversée par deux courants. Et d'abord un puissant attrait en direction de l'Atlantique. Ensuite une satellisation par les " pays de l'Islam ", au sein d'un couloir soudano-sahélien dont on sait qu'il a toujours servi d'exacte réplique aux " pays de la forêt ".

La colonisation tenta, sans grande conviction, de gérer cette polarité tout en multipliant ses propres contradictions. Puis, au bout du compte, elle préféra la balkanisation de ces para-Etats à la véritable mise en cohérence qu'exigeait une fédération digne de ce nom. C'est de ces bouts d'Etat dont ont hérité nos satrapes. Et, en plus de cent ans de pouvoir, ils tiennent à ce que les choses demeurent ainsi.

Ainsi, pour se déplacer d'un pays à l'autre, les ressortissants des différents pays de l'Afrique centrale doivent justifier d'un visa - et encore. Aucune route digne de ce nom ne relie une capitale à l'autre. Il n'existe aucun réseau ferroviaire trans-régional. Les communications aériennes sont aléatoires. La fragmentation est quasi-totale que ce soit sur le plan spatial ou culturel. Chaque pays vit en quasi-autarcie, replié sur lui-même et miné par ses propres démons. Pas d'échanges universitaires non plus. Par contre, de temps à autre, l'on assiste à des expulsions massives d' " étrangers " jugés indésirables, après les avoir dépouillé de tous leurs biens.

Les possibilités de création des richesses sont pourtant immenses. Mais encore faut-il, au préalable, s'être débarrassé de bien des contraintes. Les blocages politiques et culturels sont, de ce point de vue, les plus graves.

En théorie, la priorité aujourd'hui est de mettre fin, d'une manière ou d'une autre, aux règnes respectifs des dirigeants tels que MM. Biya, Obiang, Bongo, Nguesso et Déby. Mettre fin à de tels pouvoirs destructifs ne résout pourtant pas, en soi, le problème.

L'on oublie souvent que nos satrapes doivent leur longévité au pouvoir en partie du fait qu'ils ont mis en place des structures de la prédation capables de leur survivre. Ce sont ces structures - et l'état d'esprit qui les porte - qu'il faut démanteler progressivement. On l'a bien vu ailleurs sur le continent, le départ d'un autocrate ne signifie pas forcément le début d'une ère nouvelle. Souvent, c'est l'inverse qui se produit. Le successeur se révèle etre pire que celui auquel il a succédé. Au Cameroun par exemple, c'est ce qu'a bien révélé la transition de Ahmadou Ahidjo à Paul Biya.

Il s'agit donc de réfléchir, de manière plus rigoureuse encore, aux conditions qui pourraient faire en sorte que la fin de l'autocratie ouvre la voie à un véritable renouvellement de la société et de l'économie.

5 octobre 2005

Mandat d'arrêt contre Charles Taylor

© AP

Parmi les anciens chefs d’Etats africains, dictateurs en leur époque et poursuivis par la Justice, il y’a le Libérien Charles Taylor. L’ex homme fort de Monrovia, en exil au Nigeria fait en effet l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par le Tribunal spécial de l’Onu pour la Sierra Leone du fait de son rôle dans les troubles qu'a connu ce pays.

En effet, poursuivis pour crimes de guerre commis en Sierra Leone lors d'un conflit civil dans ce pays dans les années 1990, Charles Taylor bénéficie jusqu’ici de la protection du Nigeria qui en dépit de la demande d’extradition et des diverses pressions à dit qu’il ne livrerait son hôte qu'à un gouvernement libérien élu. En attendant, Charles Taylor, vit dans une luxueuse villa située en bordure de mer à Calabar, dans le sud-est du Nigeria.


Une situation qui a amené le procureur du Tribunal spécial de l'Onu pour la Sierra Leone a solliciter l'intervention des autres pays africains pour infléchir la position des autorités du Nigeria. Le procureur en chef du Tribunal, Desmond De Silva au cours d’une conférence de presse tenue à New- York a déclaré « [b Nous sommes en train de contacter ou sur le point de contacter un certain nombre de pays de l'Union africaine pour essayer d'obtenir leur aide pour persuader le Nigeria de livrer Charles Taylor] ». Il est même allé jusqu’à dénoncer la violation des termes de son exil au Nigeria par Charles Taylor qui « continue à s’ingérer dans les affaires du Liberia », soulignant que « Taylor est à l'épicentre de la déstabilisation de la région depuis longtemps ».

Constat pas étonnant pour ceux qui se souviennent que Charles Taylor, baptisé « seigneur de la guerre », avait été avec un homme d’affaires russe nommé Bout , rendu responsable de collaboration lors du conflit en Sierra Leone, fournissant illicitement des armes en échange des diamants dont regorge le pays. Le Libéria, à l'époque sous le contrôle de Taylor, aurait servi de plaque tournante pour leurs manœuvres.

Taylor, commandant d'une armée de guérilleros et d'enfants soldats à son arrivée au Liberia avait été contraint à la fuite au mois d’août 2003 par les rebelles. C’est alors que Olusegun Obasanjo l'avait invité au Nigeria. Aujourd’hui, la transition politique installée après son départ par l’Onu s’achève avec la tenue prochaine de l’élection présidentielle tout comme en Sierra Leone où on avance fébrilement vers la fin de la guerre.
3 octobre 2005

Bongo Omar, dictateur, candidat à sa propre succession

Omar Bongo dictateur autoproclamé, est candidat à sa propre succession au Gabon
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ImageLe président gabonais Omar Bongo a annoncé sans surprise sa candidature à un nouveau mandat de sept ans à l'élection présidentielle de décembre. Il est au pouvoir depuis 1967, ce qui en fait le plus ancien dirigeant d'Afrique et du monde, c'est invraisemblable.

Sa déclaration de candidature avait été savamment orchestrée et préparée ces derniers jours. Il l'a faite devant des milliers de partisans rassemblés à Libreville lui demandant de rempiler, une vraie comédie humaine et quoi encore.

"Face à toutes ces demandes, face à tout ce que j'ai vu et entendu, je vous dis tout simplement oui, j'accepte", a déclaré le chef de l'Etat gabonais sous les applaudissements du public.

La Constitution gabonaise a été amendée afin de lever la limitation des mandats présidentiels. Cette initiative, prise également par d'autres pays africains, a été vivement critiquée par le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan. Comment imaginer qu'un président puisse se présenter éternellement(mandats illimités) et une élection à un seul tour, tout de même incroyable. Il n'y a qu'en Afrique qu'on voit ça, des présidents éternellement au pouvoir sans oublier le pillage des richesses, des assassinats de tout genre, le vol...

Le scrutin se déroulera pour la première fois en un seul tour depuis une réforme constitutionnelle de 2003. Il devrait avoir lieu dans les derniers jours de novembre ou les premiers de décembre, selon diverses sources proches du pouvoir.

Les opposants à Omar Bongo accusent le président de dictateur, pilleur et d'avoir ruiné tout un pays. Cependant, l'opposition est considérablement affaiblie depuis le ralliement, au fil des ans, de nombre de ses figures au camp présidentiel, tu parles d'opposants, aucune conviction politique, c'est le ventre qui parle(attirés par les bongo cfa). Elle semble avoir peu de chances d'empêcher une nouvelle victoire de l'inamovible Omar Bongo avec tout son réseau, bien en place, pour trafiquer les élections et aprés hop les militaires dans la rue pour empêcher le peuple de manifester, drôle de Gabon, drôle d'Afrique. Et dire que certains intellectuels, doctorants et étudiants qui soutiennent ce régime dictatorial, pensent ils vraiment au bien des populations et du developpement du Gabon? la réponse est non. Ils pensent d'abord à leur ventre aux qques bongo cfa que le régime distribue ça et là, pauvre Gabon qui attend de ces intellectuels autre chose que ça, beurrrrrrrkkkkk.

                                                                        l'africain

1 octobre 2005

Nouvelle restitution de richesses pillées au Nigéria.

Nouvelle restitution de richesses pillées au Nigéria.


Les détournements de l’ancien dictateur nigérian, Sani Abacha sont connus de tous. De la même façon, leur destination ne fait plus l’objet d’un moindre doute. La Suisse ayant accepté depuis quelques temps de restituer tout l’argent volé par le général président et expédié vers ce très réputé « paradis fiscal » des chefs d’Etats africains.

Ainsi, à l’heure qu’il est, le gouvernement suisse qui a déjà transféré 290 millions de dollars de ce montant, se dit prêt dans un communiqué à ne pas s’arrêter en si bon chemin. "Ce n'est qu'une première étape. Nous sommes engagés à nous assurer que tous les fonds volés au Nigeria sont restitués, et que toutes les personnes potentiellement corrompues soient averties qu'il n'y a plus d'abri sûr", indique le communiqué.

Le communiqué signé de la Banque mondiale précise que le Nigeria et la Suisse ont convenu d'un processus de rapatriement de 458 millions de dollars. Une action très appréciée par les autorités nigérianes. « Nous apprécions la volonté de la Suisse d'agir sur cette question", a déclaré le ministre nigérian des Finances Ngozi Okonjo-Iweala au terme de la signature de l’accord avec le gouvernement suisse à Washington.

Au cours de ce second versement de fonds, ce sont 168 millions de dollars qui seront rapatriés au Nigeria. Le Nigeria qui travaillera avec la Banque mondiale afin de s’assurer que les fonds rapatriés ne seront pas utilisés à des fins personnelles mais seront invertis dans les secteurs de l'éducation, la santé, la lutte contre le sida et les infrastructures fondamentales etc. Après le départ de Sani Abacha (1993-1998), les caisses de l’Etat du Nigeria, principal producteur de pétrole d'Afrique, avait un déficit de 2,2 milliards de dollars détournés par le seul général-président.

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29 septembre 2005

Hissène Habre poursuivi par un mandat international belge.

Son régime est souvent cité parmi les plus sanglants de l’histoire des chefs d’Etats africains. On est donc très peu surpris d’apprendre qu’un mandat d’arrêt international vient d’être lancé à l’encontre de l’ancien chef d’Etat tchadien (juin 1982-décembre 1990), Hissen Habré.

En effet, le gouvernement Belge donnant suite aux plaintes déposées par plusieurs victimes tchadiennes, réfugiées dans son pays, vient de décider de poursuivre où qu’il se trouve le prédécesseur de Idriss Debby. Pour donner la pleine mesure de leur collaboration, les autorités tchadiennes ont accepter lever l'immunité internationale dont bénéficiait jusqu’ici l'ex-président.
Hissèn Habré aurait orchestré des arrestations collectives et arbitraires, des meurtres en masse et des actes systématiques de torture, dirigés contre les membres de certaines ethnies du pays, perpétrés sous son règne par la DDS, les services de renseignements de l'Etat tchadien. C’est sur la foi de ces accusations que le juge d'instruction bruxellois Daniel Fransen, a délivré le 19 septembre un mandat d’arrêt international contre l’ex dictateur.

Et il s’est même déjà trouvé des gens pour acclamer cette décision de justice. C’est le cas de l'avocat des parties civiles, Georges-Henri Beauthier pour qui ce mandat « marque de façon spectaculaire une étape nouvelle dans la lutte engagée contre l'ancien dictateur par ses victimes » . Un avis que partage aussi le responsable de l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, Reed Brody qui déclare « C'est un jour historique pour les milliers de victimes de la dictature Habré. Ce jour restera dans les mémoires comme le franchissement d'un nouveau seuil dans la lutte contre l'impunité à travers le monde ».
Selon toute vraisemblance, Hissen Habré âgé de 63 ans, serait toujours en exil au Sénégal. C’est pour cette raison que la Belgique a adressé au Sénégal une demande officielle d'extradition immédiate en plus du mandat d’arrêt qui est par ailleurs accompagné d'une photo.

Et si quelques uns s’étonnent de l’initiative des autorités Belges, il faut savoir que la loi belge révisée en 2003 autorise les tribunaux à juger des auteurs présumés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ou encore de génocide tel que ce fut le cas au Rwanda en 1994. Ainsi, indépendamment de la nationalité de l’auteur et l'endroit où ces actes ont été commis, les juridictions belges peuvent intervenir du fait de leur "compétence universelle". En somme il s’agit d’un réel espoir de justice pour les victimes tchadiennes et le début d’une cabale pour celui qui entama son exil par kousseri au Cameroun. Vers où va t-il fuir à présent, pourrait t-on se demander.
                                                          Bertrand bougha

24 septembre 2005

Faux Observateurs électoraux USA aux Gabon

Fraude électorale au Gabon: Les faux observateurs électoraux américains d'Omar Bongo.
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Omar Bongo a menti à la nation gabonaise et au monde en faisant croire le 13 septembre dernier que des observateurs indépendants venus des USA s'étaient rendus au Gabon pour y observer les préparatifs des élections présidentielles du 5 décembre prochain.

L'Union, quotidien gouvernemental gabonais à la solde du régime, au travers d'un article écrit par un certain A. MIMONGO (Voir ce lien: http://www.bdpgabon.org/content/view/2242/9/) avait en effet publié le 13 septembre 2005 qu'une délégation américaine de "quatre observateurs indépendants", délégation "conduite par le Pr. Jasper Snif, doyen de la Faculté des affaires publiques de l'université Californienne de Harvard (USA)," s'était rendue au Gabon pour "une mission d'évaluation du processus de démocratisation dans notre pays et surtout s'enquérir des conditions de préparation du prochain scrutin présidentiel."

A. Mimongo affirmait également dans le même article que les fameux observateurs avaient, aussitôt arrivés au Gabon, rencontré le président de la Commission nationale électorale, Gilbert Ngoulakia, qui se dit "ravi" au sortir de la réunion car selon lui "cette présence d'observateurs internationaux indépendants répond aux vœux formulés par l'opposition et surtout coupe court à toutes les conjectures et autres au rumeurs sur le tripatouillage chaque fois qu'une élection est organisée dans notre pays."

Les fameux observateurs devaient aussi, toujours selon L'Union, avoir "d'autres séances de travail avec toutes les autres composantes directement impliquées dans l'organisation des élections dans notre pays. Notamment le président de la Cour constitutionnelle et le ministre de l'Intérieur."

Eh bien, tenez-vous bien, chers Gabonais, c'était un gros mensonge. Les enquêteurs du BDP-Gabon Nouveau ont travaillé à dénicher aux Etats-Unis qui pouvaient bien être ces quatre observateurs indépendants dont les noms ne furent jamais révélés, en dehors du fameux chef de la délégation appelé "Jasper Snif".

L'enquête menée par le BDP-Gabon Nouveau non seulement sur le site Web d'Harvard et auprès des autorités de cette université a révélé l'un des plus gros mensonges de la République. Voici la liste des mensonges:

Selon l'Union, Jasper Snif, est "doyen de la Faculté des affaires publiques de l'université Californienne de Harvard (USA)"

Mensonge 1: FAUX. Il n'y a aucun Jasper Snif à Harvard, encore moins comme doyen d'une faculté appelée "Faculté des affaires publiques".

Mensonge 2: FAUX. Il n'y a aucun Jasper Snif "professeur" à Harvard, surtout pas un à qui on donnera se titre en l'appelant "Professeur Jasper Snif".

Mensonge 3: FAUX. Il n'y a aucune faculté des Affaires publiques à Harvard.

Mensonge 4: FAUX. Harvard n'a aucun campus en Californie et n'est pas une université californienne. Harvard est basée dans l'état du Massachusetts avec des campus à Boston et Cambridge dans le même état.

Voici, pour le prouver, la liste des facultés actuellement existantes à l'université d'Harvard, avec le nom de chacun des doyens en service.

  • Faculty of Arts and Sciences (Faculté des Arts et Sciences) - Doyen: William C. Kirby.

  • Graduate School of Design (Ecole Supérieure de Design) - Doyen: Alan A. Altshuler

  • Faculty of Medicine (Faculté de Médecine) - Doyen: Joseph B. Martin

  • Harvard Business School (Faculté des Sciences Economiques) - Doyen par Intérim: Jay O. Light

  • Harvard Divinity School (Faculté de Philosophie et de Religion d'Harvard) - Doyen: William A. Graham

  • Harvard Graduate School of Education (Faculté d'Etudes Supérieures des Sciences de l'Education) - Doyenne par intérim: Kathy McCartney

  • John F. Kennedy School of Government (Faculté John F. Kennedy de Sciences Politiques) - Doyen: David T. Ellwood.

  • Harvard Law School (Faculté de Droit d'Harvard) - Doyenne: Elena Kagan

  • Radcliffe Institute for Advanced Study (Institut Radcliffe d'Etudes Avancées) - Doyenne: Drew Gilpin Faust

  • Harvard School of Public Health (Ecole de Santé Publique de Harvard) - Doyen: Barry R. Bloom

Comme on peut le voir, il n'y a dans cette liste ni de "Jasper Snif" comme doyen, ni de "faculté des Affaires publiques". On voit donc déja que dans une seule phrase, L'Union a empilé quatre gros mensonges.

Mais ce n'est pas fini. Nos enquêteurs se sont livrés par la suite à un jeu de détection électronique. Sur Google, les enquêteurs du BDP-Gabon Nouveau ont cherché le nom de "Jasper Snif", avec l'attente simple que le nom d'un doyen aussi célèbre dans une aussi prestigieuse université américaine y apparaîtrait forcément. Mais du fameux Jasper Snif, rien. Une recherche dans le moteur de recherche de l'Université d'Harvard n'a rien donné non plus. En fait, la seule fois où ce nom apparaît dans les résultats de recherche sur Google, c'est dans le fameux article de L'Union repris sur le site du BDP et d'autres sites répercutant les nouvelles gabonaises sur Internet. Rien d'autre.

Et juste au cas où les journalistes de L'Union auraient mal épelé le nom, nos enquêteurs ont cherché "Jasper Sniff" ("Sniff" avec deux "f"). Ceci n'a rien donné non plus. Juste pour appuyer leurs recherches et en avoir le coeur net, nos enquêteurs ont cherché le nom des autres doyens de faculté à Harvard. Tous leurs noms sont apparus sur Google sans problème, prouvant ainsi leur existence. Conclusion: Jasper Snif ou Jasper Sniff n'existe nulle part aux USA comme professeur à Harvard ou quoique ce soit d'autre.

Approché par un de nos enquêteurs, M. Joe Wrinn, Directeur du bureau de l'information (Director of the News Office) à Harvard, a démenti l'information de L'Union, arguant que "Harvard University n'a pas de campus en Californie, donc l'information contenue dans cet article (de L'Union) n'est pas vraie."

Evidemment, le régime Bongo ne sait pas que l'Université d'Harvard, qui jouit d'un budget supérieur à celui de tout l'état gabonais, pourrait porter plainte au gouvernement gabonais pour médisance et atteinte à l'honneur, intégrité et à l'image de l'institution. Le BDP-Gabon Nouveau écrira sous peu au Président de cette université pour lui suggérer de porter plainte contre l'état gabonais qui a, par cet acte diabolique, mêlé le très respecté nom d'Harvard à une fraude mafieuse internationale.

Alors, les questions qui se posent sont les suivantes: qui Omar Bongo a-t-il présenté mensongèrement aux Gabonais comme une délégation de "quatre observateurs américains indépendants" venant d'universités célèbres aux USA? Pour quel but?

La raison est simple: cet acte, qui est un acte de trahison nationale entre dans la droite ligne de ce que le régime quadragénaire d'Omar Bongo prépare déjà: une fraude électorale massive. Dans ce processus de fraude, ces faux observateurs ne constituent que la pointe visible de l'iceberg. Mais sous la boue du bongoïsme diabolique se cachent en fait les préparatifs d'une fraude électorale telle que le Gabon n'en a jamais connue. Cette fraude s'articulera sur:

- des listes électorales préfabriquées
- l'importation de Congolais à des fins électoralistes
- le vote des étrangers
- l'écartement d'opposants dangereux de la course électorale, à l'instar du Dr. Daniel Mengara interdit de séjour au Gabon
- utilisation de l'armée à des fins coercitives
- refus des médias aux voix de l'opposition
- de faux procès verbaux de vote
- des urnes bourrées et déplacées illégalement
- de fausses cartes d'identités gabonaises
- l'achat des consciences
- les brimades et les menaces professionnelles pour les opposants simples citoyens travaillant dans l'administration publique et même les entreprises implantées au Gabon
- les retraits de droits comme le droit au passeport pour empêcher les déplacementsa de Gabonais vers et hors du pays
- utilisation d'encre non permanente et transport des électeurs de bureaux de vote en bureaux de vote.
- l'instigation de la terreur à l'endroit des opposants
- et l'importation de faux observateurs internationaux.

Et ce n'est-là qu'une liste non exhaustive.

Tout est donc fait aujourd'hui pour assurer la réelection illégale de Bongo, à un moment où tout le monde sait qu'au Gabon, une abstention record de 90% est attendue et que Bongo pourrait être battu aujourd'hui par un chien, tellement les Gabonais en ont marre de ce vieux président auto-proclamé et incompétent devenu gaga et rigolo internationalement. C'est donc un vrai coup d'état électoral et anti-constitutionnel qu'Omar Bongo prépare contre le peuple gabonais.

Le peuple gabonais, devant une telle irresponsabilité du régime Bongo, se doit de ne donner aucun crédit à toute élection organisée par ce régime car il ne peut garantir aucune transparence électorale. La seule élection acceptable au Gabon serait une élection entièrement organisée par l'ONU.

Il s'agit donc aujourd'hui pour notre peuple de mettre en garde le dictateur gabonais en ces termes: toute candidature d'Omar Bongo à cette élection et toute victoire frauduleuse d'Omar Bongo seront considérées par le peuple comme des actes et des déclarations de guerre à l'encontre de la nation gabonaise. Face à ces agressions, les Gabonais seront en droit de se défendre et défendre leur dignité, par tous les moyens possibles.

BDP-Gabon Nouveau

15 septembre 2005

manif interdite

               Courage nous sommes avec vous.........

       Communiqué: Le gouvernement français interdit la manifestation des
Gabonais organisée par le BDP-Gabon Nouveau à Paris

Rubrique: Communiqués BDP
   BDP,  14-09-2005
Montclair, le 14 septembre 2005 (BDP-Presse) - Communiqué de presse,
pour diffusion immédiate - La mafia gouvernementale française complice
avec le régime d'Omar Bongo de la misère politique et socio-économique
du Gabon vient encore de frapper. La "France des droits de l'homme"
vient de montrer son vrai visage en interdisant illégalement, par un
arrêté préfectoral fantaisiste, la manifestation pacifique des Gabonais
que le BDP-Gabon Nouveau, mouvement d'opposition en exil, avait
convoquée à Paris le jeudi 15 septembre 2005 pour protester contre la
fraude électorale que prépare actuellement le régime criminel d'Omar
Bongo pour les élections présidentielles de décembre 2005 au Gabon.

Image 1 - Page 1 de l'Arrêté: Cliquez sur l'image pour voir la page 1de
l'Arrêté.

Image 2 - Page 2 de l'Arrêté: Cliquez sur l'image pour voir la page 2de
l'Arrêté.

Image 3 - Page 3 de l'Arrêté: Cliquez sur l'image pour voir la page 3de
l'Arrêté.

L'arrêté est parvenu à la représentation du BDP-Gabon Nouveau en France
le mardi 13 décembre, alors que, à l'origine, des garanties
préfectorales avaient été données au BDP-Gabon Nouveau depuis le mois
d'août que cette manifestation ne serait ni interdite ni remise en
cause. Ce revirement des autorités françaises est donc plus que surprenant.

Confirmant la manière arbitraire avec laquelle la justice relative aux
droits des nègres s'applique dans cette vieille France rétrograde où,
finalement, il n'existe pas véritablement d'état de droit veillant au
respect des libertés et droits humains, Pierre Mutz, Préfet de police
ignare ose illégalement justifier l'interdiction de manifester en ces
termes dans son arrêté No. 2005-20873 interdisant la manifestation:

"Considérant que la manifestation déclarée s'inscrit dans le contexte de
la campagne pré-électorale de la prochaine élection présidentielle
prévue en décembre au Gabon et qu'elle apparaît de nature à transposer
sur le territoire national les fortes tensions existant au Gabon entre
les différents mouvements politiques concernés par cette élection;

"Considérant que les rassemblements de cette nature à proximité de
l'Ambassade du Gabon sont susceptibles de provoquer de graves incidents;

"Considérant qu'il importe, dans les circonstances actuelles, de
prévenir tout risque d'affrontements et de troubles graves à l'ordre
public qui résulterait de toute manifestation de cette nature;

"Vu l'urgence;

" La manifestation envisagée le 15 septembre 2005 sur la voie publique,
de l'avenue Raphaël jusqu'à l'Ambassade du Gabon 26 bis, avenue Raphaël
à Paris 16ème par le mouvement "Bongo doit parti Gabon nouveau", est
interdite."


Lire la suite: http://www.bdpgabon.org/content/view/2246/39/


BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052, USA
Tel: 973-447-9766 / 973-655-5143
Fax: 973-447-9766 / 973-655-7909
Site: http://www.bdpgabon.org

9 septembre 2005

Bongo Out, 38 ans de pouvoir

b5         Bongo Omar out

       Une grande manif aura lieu à Paris pour dire stop à Bongo Omar, président au Gabon dépuis 38 ans. Le temps de l'Afrique des dictatures et des monarques auto-proclamés est révolu.le Gabon risque de devenir la prochaine Côte d'Ivoire en Afrique si la communauté internationale ne prend pas les devants en demandant à Omar Bongo de ne pas se présenter aux prochaines élections. venez nous rejoindre et nous aider à dire non à ce dictateur et ceci pour différentes raisons:

   Vous êtes européens, américains, asiatiques, africains et vous aimez l'Afrique, venez nous aidez à dire stop au dictateur Bongo du Gabon ( 38ans au pouvoir ). L'Afrique sera meilleure, connaitra un véritable developpement sans ces dictateurs. toutes ces guerres, ces famines, l'immigration clandestine, le VIH qui dévèloppe, c'est à cause de ces dictateurs qui pillent toutes les richesses du pays, même l'aide internationale est détournée.....

                  - Il a volé toutes les richesses du Gabon

                  - Il est devenu plus riche que le Gabon

                   - C'est l'un des plus vieux dictateurs du monde

                  - Des étudiant(e)s en prisons

                  - la famine et la pauvreté s'installent alors que le Gabon est l'1 des pays d'Afrique(70% vivent avec moins de 3 euros/jour)

                   - il a modifié la constitution pour se maintenir au pouvoir jusqu'à la fin de sa vie(élection présidentielle à un seul tour, mandats présidentiels illimités...du jamais vu au monde)

                  - des opposants en prison

                  - s'impose au pouvoir par la dictature et la fraude électorale

                   - les droits de l'homme et de la femme sont bafoués quotidiennement au Gabon par le régime  Bongo.

                   - assassinats et le bafouement des libertés et droits démocratiques des Gabonais.

                   - immigrations clandestines avec des faux passports

                   - des viols

                  - Des complots dans d'autres pays africains.

     Vous êtes européens, américains, asiatiques, africains et vous aimez l'Afrique, venez nous aidez à dire stop au dictateur Bongo du Gabon ( 38ans au pouvoir ). L'Afrique sera meilleure, connaitra un véritable developpement sans ces dictateurs. toutes ces guerres, ces famines, l'immigration clandestine, le VIH qui dévèloppe, c'est à cause de ces dictateurs qui pillent toutes les richesses du pays, même l'aide internationale est détournée.....

                        venez nous donner un coup de main en venant à la manif.

                                 programme de la manif

PARIS

- DATE: Jeudi 15 septembre
- LIEU ET HEURE DE RASSEMBLEMENT: Bouche de Métro de la Muette à Paris, pour un rassemblement à partir de 12h00. De là, la marche partira du début de l'Avenue Raphaël pour se diriger vers l'Ambassade du Gabon, qui se trouve à 26 bis Avenue Raphaël.

              pour tout renseignement, contacteur nous

                                                - dictateurstop@yahoo.fr

                                                   www.dictateurstop.canalblog.com

                                                        merci d'avance

NB: 1 autre manif aura lieu à New York

         

NEW YORK

- DATE: Mercredi 14 septembre
- LIEU DE RASSEMBLEMENT: Ralph Bunche Park, (directement en face de l'ONU, entre la 42ème et la 43ème rue). Voir carte Interactive.
- HEURE: De 7h00 à 13h00

        renseignement: manif_newyork@bdpgabon.org

13 juillet 2005

les pays pauvres d'Afrique

Dictateurs africains Out

           Bonjour à tous, ce blog est en cours de création. Vous qui êtes contre les dictateurs du monde, ce blog vous appartient. Vous qui êtes pour qu'on aide l'Afrique à se developper, ce blog vous appartient. je suis étudiant africain, ça va peut être surprendre, je suis contre l'annulation de la dette des pays africains tant qu'il y a à la tête de nos pays des dictateurs. je m'explique: si on annule la dette, ils vont encore piller d'avandage. Comment comprendre que certains pays africains sont riches et les populations vivent dans la misère totale. Pendant ce temps les présidents africains et leur entourage vivent dans l'opulence et sont parfois parmi les hommes les plus riches du monde. Ces présidents africains dictateurs sont parfois soutenus par certains hommes politiques membres du G8. Ma proposition: que les membres du G8 imposent dabord la démocratie et le départ de ces dictateurs avant d'annuler la dette sinon ça ne servira à rien. Dans ces pays, enfin dans nos pays, même l'aide internationale pour les pauvres et les enfants est détournée par des ministres de nos pays, alors annuler la dette ne servira à rien tant que ces présidents dictateurs sont là.

       Aidez nous en mettant un lien de ce site sur votre. Nous voulons organiser une marche pour dire stop à ces dictateurs qui sont parfois reçus et soutenus par les membres du G8 (exemple: France).

          Dans bientôt une pétition sur ce site pour dire: dictateurs stop. Nous voulons également recenser tous les dictateurs africains et du reste du monde, alors envoyer nous des messages, des infos et des photos de ces dictateurs.

                    merci d'avance

         

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